LA VACHE
Le 22 octobre 2025, par christophe simoni
Cela fait quelques jours que je n'ai pas pris la parole et pour une bonne raison. Il s'avère que j'ai trébicher et que mon pied a été touché. Une chute idiote mais qui s'avère plus encombrante que jamais avec des problèmes en cascade qui s'aggrègent à tout ça. Et hier, un avion alpha jet à survolé mon immeuble. En toute connaissance de cause, j'ai pu me mettre à l'abris. Sans dommages. Et sinon, la vache ont la trait, ont la trait jusqu'à ce qu'elle devienne folle ou qu'elle meurt
Un marché
Mon grand père paternel est décédé en 1957 d'une urémie, c'est un empoisonement du sang. Probablement dû à un déjeuné où il déguste une petite molécule de saloperie qui va l'amener à devenir malade et qui, avec un mauvais diagnostique du médecin (de famille) va le tuer en 15 jours. Cet homme de 63 ans a un passé politique important, en 1920, il est trésorié du parti socialiste italien et lors de la montée du fascisme en Italie entre les deux guerres mondiales, lui et ses camarades du parti sont obligés de partir d'Italie quand Benito Mussolini et ses chemises noires prennent le pouvoir. Ils s'installent en france et vont créer une entreprise de travaux public, dont mon grand-père devient le président jusqu'en 1957, date à partir de laquelle, il est très probablement liquidé. L'on ne m'a pas élevé avec la permanence du souvenir obligatoire, j'ai appris cette histoire familliale au fur et à mesure, sans gloriole, ni dépit, juste avec une conclusion qu'il fallait savoir décrypter. C'était l'histoire de ma famille, nous l'évoquions, mais sans plus. Ma famille proche et mes cousins, nous l'avions comprit cette histoire mais Je crois également que subsistait une certaine pudeur venant de mon père et de mes oncles et tante. Tout simplement car cette disparition, ils l'ont vécuent en moyenne à l'âge de 20 ans et qu'ils ont vu l'ambulance qui s'éloignait avec Luigi mon grand-père en direction de l'hôpital pour un aller simple. A l'âge des uns, à l'âge de l'autre, ça marque infiniment plus et le non-dit sur la face tragique de cette fin de vie était de rigueur. La conclusion, telle qu'elle était exprimé ne reposait pas sur la revanche mais sur le pragmatisme bien que je ne sâches pas tout.
Les nouveaux modernes
En 1968, nous sommes en plein dans une période que l'on nomme, les trentes glorieuses. Les 30 annnées qui après la seconde guerre mondiale vont être décisive pour le redressement économique de la france. La croissance bat son plein, l'europe se redresse et le régime (période Gaullienne, jusqu'à 1969) malgré la guerre froide vit pleinement une certaine stabilité politique. Mon père professionnelment profite du redressement du pays et sa situation professionnelle est plutôt bonne, normal, car ce n'était pas, ni un fainéant, ni un idiot. Mes parents ont déjà deux enfants, mon frère, né en 1959 et ma soeur, née en 1960 et moi, le dernier, né en 1966. Comme mes parents sont malins et courageux, à travers quelques bonnes opérations, nous sommes bien logés et bien nourris et tout ça avec du caractère, ce qui ne gâche rien. Là où tout se déroule bien.
L'émancipation
A l'avance, abordons tous les scénarios, n'ayons pas honte d'hier mais gardons en tête que la démocratie demeure une cause juste et remarquable.
Apprenons de nos erreurs, gardons la tête froide et le slip propre, si possible. Soyons bons. Il faut savoir comprendre que la guerre, ce n'est pas "notre truc" et avoir une armée digne de ce nom, nous protège et nous rassure, tout en faisant partie d'un processus de maturité que toute entitée territoriale se doit d'intégrer. Face à papa USA et Mamie Russie, nous l'europe nous devons nous émanciper de ce divorce à l'ambiance froide qui traîne depuis 80 ans. Ainsi, une nouvelle étape sera franchie, l'otan oubliée par le simple fait d'un mégalomane et de la pâle esquisse d'une terre historique qui avait si bien commençé, se dévellopera une guerre qui aura si mal terminé.
CS-22/10/2025
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